Jet lag and seduction

Rayna & Arthur

« It's terrible, i don't know what i gotta do !»

Assis de cockpit, la journée avait commencé de la façon le plus banal possible. Le départ avait été fait de l’aéroport de Boston et c’est après vingt-deux heures de vol avec escales qu’ils avaient atterri à Jakarta en Indonésie. Fier du trajet parcouru, Arthur attendit la sortit de tous les passager afin de sortir de la cabine pour s’avancer vers Rayna qui se trouvait juste à l’entrée de l’avion. Rayna, c’était une collègue, une amie, celle avec qui il aimait passer son temps durant les escales. Malheureusement pour lui, elle était également le modèle type de la femme qui ne le laissait pas indifférent. « Jakarta, je pense qu’on va adorer passer ses deux jours ici !» Dit-il avec entrain pendant qu’il récupère sa valise avant de laisser passer la jeune femme devant lui pour sortir de l’avion. Marchant à ses côtés avec complicité, il ne cessait de penser qu’elle était parfaite. Jolie. Bien, de nombreuses fois, il se serait laissé tenté de l’embrasser ou d’aller plus loin avec elle. Ce qui le freinait ? Sa femme. Dix années de mariage sans encombre. Il avait été tout au long de sa vie l’exemple du mari fidèle aimant sa femme. Malheureusement, son mariage n’était pas aussi parfait qu’il en avait l’air, loin de là. Arthur se faisait bien des illusions sur l’honnêteté de sa femme. Souvent absent à cause de son travail, il ne se doute pas une seule seconde que celle-ci se laisser aller à des jeux pas très catholique avec son meilleur ami. Si seulement il savait.

Une fois sorti de l’aéroport, Arthur fit signe à un taxi, ouvrant la porte à la jeune femme, il prit la parole en usant d’un ton de séduction. « Après vous mademoiselle !» Montant juste derrière elle dans le taxi, il regarda un instant son téléphone pour envoyer un message à sa femme afin de lui annoncer qu’il était bien arrivé. « Alors, mise à part le fait de passer la majorité de ton temps avec ton pilote préféré, qu’as-tu prévu de faire ?» Il la dévorait du regard, sûrement la seule limite qu’il franchirait à son égard.

(c) DΛNDELION

♛jet lag and seduction.

douce alchimie, deux êtres fait l'un pour l'autre mais dont le présent est cloué à des contrats, des principes, des liens. Mais il faut vivre. Vivre. Comme si demain était le dernier.

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Jet-lag. Devenu presque une habitude, une routine presque immanquable, un besoin vital. Oui, je n'aimais pas resté dans une routine monotone et c'est ce que ce boulot m'apportais : ne pas savoir de quoi sera fait demain. Ne pas savoir où j'irais, avec qui j'irais. L'Indonésie. Un long-courrier. Un besoin de souffler, de prendre l'air loin de la ville de malheur. Oui, je commençais à avoir de plus en plus de mal avec Boston, cette ville me causais bien des remords, des pensées néfastes. Du coup ce fut un véritable soulagement pour moi de partir et surtout en bonne compagnie. Oui, j'avais appris que tu étais le pilote de ce vol, mon ventre c'était légèrement tordue en voyant ton nom inscrit sur la fiche de vol. Un petit sourire subtile se dessine sur mes lèvres, avant donc de prendre le départ pour l'aéroport.
Le vol fut long, rien de bien étonnant. Mais qu'importe, c'était le job. Une fois arrivé là-bas, ce fût un soulagement mais surtout, une sorte d'excitation qui prend les tripes de découvrir un nouveau pays, une nouvelle ville. Je commence déjà a envoyer quelques photos à Lola, ma grande amie qui suivait constamment mes aventures quand j'étais loin de Boston. J'enfile mes lunettes de soleils, avant de me tourner vers la voix qui vint me sortir ces mots. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres pulpeuses, avant de te répondre :
« Effectivement, cela me semble agréable comme ville, puis de toute façon, tu aimes tellement ma présence que n'importe où, où nous irons, tu aimeras. » Lançais-je sur le ton de plaisanterie, même si j'essayais de te faire passer le message. Je savais pertinemment que je te plaisais, c'était obligé. Mais je savais surtout que tu étais marié, chose qui concrètement, me gênais. Je ne voulais pas passer pour une vile personne, ne plus pouvoir me regarder dans le miroir mais l'espoir était revenue récemment, puisque tu me disais des choses qui n'allait pas dans le bon sens. Je voulais t'avoir, je voulais partagé plus que de simples voyages amicaux. Nous méritions plus et je le savais.
Je pénètre donc dans le taxi à tes côtés, glissant ma main dans mon sac à main pour faire un tour sur les réseaux sociaux, tout en écoutant tes propos :
« Déjà cela risque de me prendre 90% de mon temps d'être avec toi, donc pas évident de combiner autre chose. » Me moquais-je donc en te regardant du coin de l'oeil, avant de reprendre mon sérieux et de lancer :
« Sans doute profiter un peu de la mer, des architectures, faire quelques emplettes et rapporter le maximum de souvenirs pour Lola. Elle va finir par ouvrir un musée à force que je lui ramène des trucs. » En effet, chaque fois que je partais loin ou dans un nouveau pays, je rapportais toujours un truc à mon amie. Donc c'était presque pas mentir en disant cela. Je pose mon regard sur ton visage, mes mains se joignant entre elles, avant d'ajouté :
« On se fait un restaurant ce soir ? J'ai bien envie d'aller profiter un peu de ma soirée pour décompressé, manger et aller à la plage. Si tu as pas d'autres choses à faire évidemment. Papy que tu es, tu vas vouloir dormir toute la fin de journée » Gloussais-je pour t'embêté davantage.

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