(MILO)"Ta vie, c’est d’la merde, à qui la faute ? T’es figurant dans l’film de la vie d’un autre"

La haine dans le regard de la gamine faisait peur à voir. Ses yeux étaient noirs "Tu crois quoi connard? Monsieur porte un insigne de flic et monsieur se prend pour le roi de la ville? Mais tu n'es qu'une merde ! tu es le soldat de ton chef". sans doute lassé par les insultes, le pauvre homme en uniforme lui demanda gentiment de la boucler avant d'utiliser la manière forte pour la calmer. Chose à ne pas dire à la môme qui était toujours dans la recherche de problème. Elle fit un énorme sourire pour lui montrer qu'elle se fichait des menaces à deux balles. Pourtant elle se calme retombant sur le siège arrière de la bagnole qui roulait entre les voiture grâce à ce bruit insupportable. Pourtant elle à rien fait la gamine, elle à juste donner un coup bien placé à un homme qui voulait son corps, un homme qui croyait que toutes les femmes pouvaient avoir en vie de lui, alors oui elle s'est défendue, elle aurait pas du être aussi violente. Mais la violence, elle a cela dans la peau, depuis toute petite. Née dans la violence, elle va sans doute mourir dans la violence. Le commissariat est enfin devant eux, la gamine qui fait exprès d'avoir du mal à sortir, gamine qui chercher les problème autant que d'être aimé "Oui chef, encore cette jeune femme". Sourire de bimbo sur le visage, quand elle fait le tour du prioritaire pour tomber sur Milo, vrai sourire sur son visage de diable "HEY MILO" qu'elle hurle la gamine, comme-ci ce lieu lui appartenait, elle essaye de lui faire coucou mais les menottes lui en empêche, alors elle fait juste un sourire le suppliant de venir à son aide. Milo c'est sans doute le seul flic qu'elle supporte sur cette planète. Enfin il décide de bouger son gros cul pour venir à son aide, tel un prince charmant. Sauf que la gamine les princes charmants elle les tuent et crache à la figure de ces imperbes girl power

il rêvait d'elle. p'is la voilà, parfaite, sur son bureau, sous ses yeux. son parfum lui envahit les narines. délicieuse. de loin, la meilleure pizza de la ville, et il s'y connaît. pinaise, il a tellement faim qu'il pourrait manger une chèvre et trois autruches. d'affilées. la part est à trois centimètres de sa bouche quand, soudain, un cri perce le silence soporifique qui règne en maître dans l'habitacle surchauffé du commissariat. il sursaute, manque de s'ramasser la gueule sur le sol, et se rattrape avec la grâce d'un pingouin unijambiste. p'tit check up pour s'assurer que personne n'a vu ce moment suant de honte et il part à la recherche de la personne qui avait oser beugler son nom alors qu'il allait dîner - best moment of the day ever. c'est scar wheeler, obviously. aucun d'ses collègues n'arrive à la souffrir, pt'être parce qu'elle éprouve une haine passionnée, comme seule la jeunesse en a le secret, à leurs égards. scar le regarde, un joli sourire scotché sur ses traits, les yeux implorants dignes d'un labrador, avec sa dégaine de bimbo. sale morveuse. elle le rendrait dingue, un jour. merci, tu viens d'anéantir le peu de crédibilité que j'avais, gamine faux ton cinglant, il la jauge de haut en bas, les bras croisées, dans une tentative d'avoir l'air menaçant. ça ne leurre personne, mais un homme doit bien s'mentir à soi-même histoire de sauver le peu de dignité qu'il possède encore. tentative aussitôt entreprise, aussitôt échouée, un sourire taquin et incontrôlable s'immisce sur ses lèvres. woaa, il n'est pas doué pour rester sérieux. il sent le regard brûlant d'son chef sur sa nuque, ce qui le pousse à ravaler cette marque de familiarité en quelques secondes. ramène presto ton cul, scar il s'dirige vers son bureau, le claquement des talents de la jeune fille le suivant de près. il lui tient la porte, puis il va poser son cul sur son bureau, alors que scar rejoint la chaise inconfortable qu'elle a déjà vu beaucoup trop souvent au goût de milo. mais sa présence venait subitement d'égayer sa soirée. qu'est-ce qu'il s'est passé, encore ? demande t-il, en lui enlevant les menottes. sous ses airs nonchalants, de l'intérêt brille dans ses prunelles.

Certaines gamines auraient peur d'être dans ce commissariat, la gamine elle y est tellemet habituée, qu'elle s'en fou totalement. Pour elle c'est comme-ci elle était au supermarché mais entourée de gens avec des armes. Mon dieu qu'elle n'aime pas les armes et surtout pas les hommes qui en ont actuellement. Heureusement dans ce brouillard de haine, un soleil apparaît Milo. Elle l’appelle et manque de partir dans un fou rire quand il manque de s'écraser sur le sol tel un satellite. Elle regarde ailleurs pour ne pas rire quand enfin il arrive devant elle, alors elle lève les yeux. Elle sourit la gamine, elle sourit comme si elle était ailleurs, elle se fou des autres. Milo c'est son sauveur, Milo c'est le seul à qui elle parle sans hurler ou jurer comme un charretier. Enfin cela lui arrive mais rarement "Pardon le vieux". Grand sourire plaqué sur ses lèvres parfaitement dessinées. Elle arrête de sourire la môme, elle veut pas que Milo il est des problème, pas à cause d'elle. Elle tire la langue discrètement et le suis "Bonjour monsieur le chef de la police. Dit-elle tout en avancant pour se retrouver dans le bureau du jeune homme. Gamin qui aime se moquer des autres, alors elle soupir quand il lui enlève enfin les menottes. Cela pourrait être existant mais pas dans des conditions pareilles. Sans même lui demander elle prend un clope, qu'elle allume directement pour enfin tirer une longue taffe, posant ses rétines dans celles du vieux "Franchement,j'te juste j'ai rien fais pour une fois, y'avait ce mec trop entreprenant et j'ai juste donné un coup ou il fallait!". Elle baisse les yeux et rigole de plus belle, car oui elle se rappelait la tête du mec, elle esperait qu'il n'allait pas refaire cela avec d'autre femme, car elle était assez girl power la môme "Bon d'accord, j'ai tapé aussi ailleurs,mais juste par vengeance, il pensait quoi ce connard que j'allais lui sauter dessus ? Et lui donner une nuit de folie ? Bah non". Elle regarde enfin Milo  crachant sa fumée vers le haut de la pièce "Tu vas pas avoir des problèmes à cause de moi?"

la gamine wheeler au commissariat en train de se foutre de la gueule du chef de la police. la gamine wheeler, les mains menottées. la gamine wheeler s'allumant une clope comme si l'endroit lui appartenait. ouais, c'étaient des situations auxquelles il était habitué. une joyeuse routine, en somme. le piment de ces moments là, c'était surtout de savoir pourquoi elle s'était faite embarquée et forcément c'est la première chose qu'il lui demande, et elle s'empresse de lui répondre. tu veux dire... dans les burnes. oui, milo, c'est définitivement ce que ça signifie. woa, t'es lent à la détente, mec. il lâche un sifflement teinté d'admiration. on pouvait dire c'qu'on voulait d'elle, mais elle en avait dans les tripes, la gamine. c'est ce qui lui plaisait chez elle - et son caractère de merde, accessoirement. il s'en grille aussi une, l'sourcil haussé, attendant la suite du récit d'la gamine, qui n'tarde pas à venir. elle s'marre, scar, et c'est si beau. elle a l'air féroce et tout quand elle est en colère, ou enflammée, scar, mais c'est jamais aussi beau que quand elle s'marre. elle lui semble plus jeune dans ces moments là, à milo, pas qu'elle soit bien âgée, c'est une gosse à peine sortie de l'enfance, mais y a d'ces gens qui ont l'air de porter les années comme un fardeau. j'espère bien, que tu lui en as foutu une bonne ! qu'il lance, de l'enthousiasme transpire de ses mots et il éclate d'rire, fort, ça résonne dans tout son corps. quand il rit, milo, c'comme si il provoquait un tremblement de terre. gaffe à vos oreilles. j'suis fier de toi, gamine il sourit - et il est tout ce qu'il y a de plus sincère, puis il lui ébouriffe les cheveux d'un geste machinal - il l'sait, qu'elle déteste ça. et ça l'amuse. mais bordel, évite de t'faire prendre la prochaine fois, ça m'évitera de m'taper la paperasse il râle, milo, mais il râle toujours. de un, parce qu'être grincheux c'est un trait de caractère qui lui colle à la peau, et de deux, parce qu'il crève la dalle. quand elle lui demande si il aura des problèmes, il lève le regard vers elle, surpris, et il fronce un sourcil. ça l'amuse qu'elle s'inquiète pour lui, tellement ça lui paraît incongru. t'inquiète pas pour mes fesses d'vioc qu'il répond, un rictus taquin aux lèvres. de toute manière, il avait toujours réussi à se débrouiller, peu importe dans quelle emmerde il s'était foutu. p'is, ça en valait la peine, l'idée qu'un homme puisse se comporter ainsi avec les femmes le répugnait. malheureusement, durant les quelques années qu'il avait passé en tant que policier, il en avait vu beaucoup trop. souvent, dans ces affaires-là, il se sentait impuissant. mais planque ça si quelque s'pointe, et fais genre t'es en train de t'prendre un serment, t'vois la réalité le frappe une seconde plus tard, ce qui le pousse à babiller ces quelques mots. on est dans un commissariat, dieu du ciel. il n'avait pas besoin qu'on l'fasse chier pour des histoires de protocoles et de règlements. d'plus, à eux deux, son minuscule bureau s'imprégnait de l'odeur du tabac.