rencontre hasardeuse (milo)

milo et poppy

Les rayons du soleil descendaient doucement et marquait la fin de la journée, Poppy venait de terminer son dernier cours de la journée. Pourtant, elle se dirigeait vers la bibliothèque de la faculté de droit. Comme tous les étudiants, spécialement, les dernier années, elle avait énormément de travail pour préparer notamment son examen final, celui qui ferait d'elle une avocate à part entière. Elle était en spécialisation à l'école d'avocat, ayant déjà eu haut la main son barreau. Elle marchait d'un pas décidé jusqu'à la bibliothèque, qui par chance, était ouverte jusqu'à deux heures du matin. Poppy ne pouvait plus travailler chez elle, depuis qu'elle avait un nouveau voisin dès plus bruyant. Elle arriva bientôt à la hauteur de la porte, lorsqu'elle aperçu une voiture de police. Sourcils froncés, elle n'y prêta pas tout de suite attention. Elle avait l'habitude d'en voir depuis le meurtre du doyen Scott. L'université, n'était plus simplement surveillée, par une équipe de sécurité, la police était là en permanence également. Et cela, jusqu'à ce que le meurtrier ne soit retrouvé. Elle tourna finalement la tête vers la voiture lorsqu'elle entendit une voix familière crier son nom. Milo Son visage s'illumina instantanément en reconnaissant son grand-frère et un large sourire se dessina sur ses lèvres. Elle était toujours très heureuse de voir son frère, plus encore, quand il lui faisait la surprise de la cueillir à l'université. Elle pressa un peu le pas en direction de ce dernier et sauta dans ses bras. Qu'est ce que tu fais là ? C'est juste pour moi ou pour le travail ? A moins, que tu ne cherche la femme de ta vie ? Rire cristallin et communicatif, qu'on lui connait. Elle se trouvait toujours très drôle. Elle lâcha finalement son grand-frère pour l'observer d'un peu plus près. Elle le trouvait beau son grand-frère, elle le trouvait beau son héros.

milo a commencé sa journée à la bourre, pour changer, et sous le regard massacrant de son supérieur. la ponctualité n'a jamais été son fort. p'is faut dire qu'il n'est pas du genre super opérationnel avec une gueule de bois et un mal de crâne carabiné. pinaise, il a même gerbé dans l'pot de fleur de la secrétaire, discrètement, bien entendu. en somme, la matinée annonçait une journée prometteuse - notez l'ironie. sûrement à cause de son retard remarqué, il s'tapait le travail le plus chiant de l'univers ; faire des rondes à harvard. le fameux meurtre avait bousculé l'université toute entière. grayson en venait même à maudire la mort d'ce pauvre doyen. alors l'voilà, en train de faire le tour des bâtiments, jetant un regard discret et blasé sur les pelouses bien taillées, où des étudiants révisaient. un paysage digne des plus prometteuses brochures. il finit par s'garer, s'ennuyant comme un rat mort. une silhouette vient casser la monotonie du paysage. ouais c'tait bien la chevelure de sa petite sœur qu'il aperçoit près de la bibliothèque. il sort immédiatement d'la bagnole. poppy ! hurle t-il. sa sœur saute dans ses bras et il l'enlace chaleureusement. elle lui semble toujours si petite. peut-être parce que pour milo, elle est toujours un bébé, car faut dire qu'il n'a pas la carrure qu'il prétend avoir sur tinder. forcément, elle s'étonne de l'voir là et fait une allusion sur sa prétendue quête du grand amour, qui arrache un rire cristallin à poppy. son rire est merveilleux. c'comme un rayon de soleil, ça l'éblouit, lui fait chaud au cœur. sa joie est communicative, alors il s'marre aussi, comme un enfant en ébouriffant les cheveux de poppy - geste aussi affectueux, que dans l'but d'la taquiner. je plaide coupable, j'essayais d'mater sous les jupes des filles. pour ma défense, elles ne devraient pas en dévoiler autant. il lance, l'air espiègle. un sourire puissance 10 000 volts étire les lèvres de grayson-mec. l'genre de sourire beaucoup trop taquin pour être innocent. anyway, il est beaucoup trop faible, il l'sait, il l'assume, il en joue, surtout. en fait, je suis censé être là pour bosser, mais j'me fais grave chier. ou l'histoire de sa vie résumée en une phrase. il s'occupe comme il peut, c'est-à-dire, il joue à candy crush et il mate les nanas et les mecs à tomber par terre qui traînent sur le campus. god, on aura fait flic plus sérieux. on s'demande comment il garde son job. sans doute, un des mystères imprévisibles de l'univers. comment tu vas, chaton ? tu ne bosses pas trop, j'espère ? le voilà qui débarque en grandes pompes, le pire ennemi de milo ; le travail. il avait bien envie d'embarquer poppy avec lui, de un, parce qu'il crevait la dalle et de deux, parce qu'elle lui manquait, c'te sale gosse.

milo et poppy

La jeune femme ne pouvait s'empêcher de rire aux blagues de son grand-frère, aussi lourdes soient-elles. Bravo la police ! Elle faisait référence au fait que non seulement Milo, avouait à demi mot ne pas réellement être attentif à son travail, mais surtout qu'il était là en grande partie pour reluquer les étudiantes et pourquoi pas se trouver un rencard pour la soirée. Poppy souffle doucement à la dernière phrase de Milo tout en acquiesçant. Si, elle bossait comme une tarée et justement, elle se rendait à la bibliothèque, celle qui fermait à deux heures du matin. Poppy aimait bien sortir et faire la fête, mais les occasions se faisaient de plus en plus rare. C'était la dernière ligne droite, sa dernière année d'étude, les dernières semaines avant de décrocher le sésame, l'autorisation officielle d'exercer en tant qu'avocate. Mais Poppy se fichait pas mal des sacrifices qu'elle avait pu faire jusque là, après tout, elle allait réaliser son rêve. Elle était dans les meilleures de sa promo, elle pouvait être fière d'elle et ses sacrifices n'étaient pas vain. Devant la mine déconfite de son frère, elle ne réfléchit pas plus d'une minute. Il y a un café ambulant derrière la bibliothèque, je t'en offre un et on se pose sur un banc ? Elle n'allait pas le laisser dans son désespoir et puis, elle pouvait bien lui accorder une petite heure, après tout, face à la montagne de devoir qui l'attendait, une heure de plus ou de moins, ne changerait pas grand chose à la nuit blanche qui l'attendait. Qu'est ce que tu me racontes de beau à part que ce boulot t'ennuie ? Poppy ne savait pas vraiment pourquoi Milo s'entêtait à rester dans la police, puisque visiblement cela ne l'intéressait pas plus que cela. Elle était tout de même contente, qu'il ait un job, elle savait que si ça n'avait pas été le cas, il serait sans doute planter toute la journée dans le canapé devant Netflix. Des trois Grayson, c'était le moins scolaire, mais elle était fière de lui, parce qu'il était comme les chats, toujours à retomber sur ses pattes. Comme les Grayson finalement.