stockholm syndrome; raphaël.

(+) sportif du dimanche, il t'arrive d'aller courir de temps à autre ou de pratiquer un peu de boxe pour te défouler; tu vis en colocation avec deux filles et un autre mec; tout petit, tu avais quelques soucis de vu, mais ça s'est arrangé avec les années et aujourd'hui, ta vue est quasiment parfaite; migraineux, tu as cette habitude de te balader constamment avec une boite d'anti-douleur sur toi; tu aimerais que ton petit-frère puisse faire ce qu'il veut de sa vie; tu commences toujours ta journée avec un café. il t'arrive de boire du thé, aussi.

(+) élevé par un père des plus conservateurs et des plus croyants, tu es toi-même croyant. certainement pas au même point que ton paternel, que tu penses bien souvent extrémiste tant ces discours semblent tout droit débarquer d'un autre époque. non, toi, tu te contentes de porter une croix en argent autour du cou, discrète et constamment dissimulée sous ton haut, un détail qui échappe à la plupart. tu as longtemps prié pour ta propre rédemption, pendant ton adolescence. tu as longtemps prié pour rentrer dans la norme avant de te rendre compte que ça ne changerait rien. aujourd'hui, tu as arrêté de prier au pied de ton lit, mais tu continues de te rendre le dimanche matin à l'église. 

(+) tu as toujours préféré les lettres aux sciences. si tu avais vraiment pu choisir ton domaine d'étude, sans doute que tu serais parti étudier la littérature étrangère ou non, tant tu aimes lire et tant tu peux passer des heures et des heures plongé dans un bouquin sans faire attention au monde autour de toi. mais ce n'est pas le cas, alors tu te contentes parfois d'observer la pile plus très stable maintenant de livre qui se trouve au pied d'une étagère déjà bien fournit en ouvrages de tout genre. (+) tu n'es pas non plus un allergique aux sciences, mais tu as toujours eu bien du mal à comprendre comment ça fonctionne. et pourtant, parce qu'il le fallait, tu as toujours su maintenir tes notes scolaires un peu au-dessus de la moyenne, à force de persévérance et d'efforts constants. et aujourd'hui, même si quelques notions de maths traînent encore dans certains de tes cours, tu t'en sors assez bien. même si ce ne sera jamais assez bien pour ton père, toi ça te conviens.

(+) l'amour et toi, c'est pas totalement compatible pour le moment. tu n'irais pas jusqu'à dire que tu es un très grand romantique, mais tu ne demandes qu'à pouvoir aimer et prendre soin de quelqu'un. mais pour ça, il faudrait que tu puisses assumer pleinement ton homosexualité. tu as terminé par l'accepter, mais de là à penser à un éventuel coming-out ... tu sais très bien que tes parents n'accepteront jamais de voir leur fils aîné aimer les hommes. alors tu préfères prendre sur toi, terminer tes études, trouver un job stable avant de tout avouer. parce que tu sais très bien ce qu'il va se passer. tu vas sans doute te retrouver déshérité et totalement renié de la famille. tes parents sont si prévisibles que ça en devient affligeant. (+) tu étais encore adolescent quand tu t'es rendu compte que ton regard se posait sur les hommes, quand tu as pris conscience du fait que c'est eux qui t'attiraient, qu'en aucun cas, tu ne trouvais une femme désirable. elles sont belles, mais elles ne t'attirent pas. et pendant de longs jours, de longues semaines, plusieurs mois, tu t'es détesté pour ça. tu as demandé pardon avant d'apprendre à l'accepter. accepter que tu es comme ça et que tu ne changeras pas. ça t'as aidé à porter un regard nouveau sur ce monde. tu ne t'es jamais comporté comme quelqu'un d'homophobe, mais forcément, les discours de ton père te rentraient dans le crâne et tu avais toujours un peu de mal à observer deux garçons ou deux filles s'embrasser. aujourd'hui, tu fais mine d'être d'accord avec ton paternel. si seulement il savait.

Pseudo margaux. Pays/Région alsace, fr. Comment as-tu connus le forum ? bazzart. Type de personnage pv. Le mot de la fin .

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<k>jack falahee</k> → raphaël white