i put my lifeline in your hands (aaron)

3 months ago
L’appartement de New York est presque vide, encore quelques cartons trônent dans le salon, ils ne tarderont pas à être emportés par les déménageurs. En bas, Lisbeth l’attend dans la voiture, pianotant certainement sur son téléphone pour régler les derniers détails de leur arrivée à Boston. Le jeune homme inspire en s’asseyant sur son lit, ayant comme le besoin d’avoir ces quelques secondes pour lui. Ce retour au bercail, il le doit à cette énorme promotion et ce poste de PDG obtenu au sein de la société Enernios. Il avait passé l’entretient d’embauche quelques semaines plus tôt, encouragé et poussé par sa belle famille. De par son jeune âge, il ne pensait pas pouvoir faire le poids dans la balance, mais son savoir faire, son instinct dans le business et sa fougue bien placée joueraient peut-être en sa faveur. L’étoile montante du business éprouve un pincement au coeur en repensant à ce qui l’a poussé à faire des études de commerce. À l’école, Jones était un gars intelligent, certes, mais il n’avait jamais nourri de grandes idées pour son avenir et il se serait bien contenté d’une vie passée à jouer au piano dans un bar jazz, interprétant des airs de blues. Mais c’est face aux ambitions de sa petite amie de l’époque qu’il s’est dit qu’il devait se bouger un peu. Cette dernière, bien plus ambitieuse et intelligente que lui exprimait déjà ses envies de devenir une grande avocate et par conséquent d’intégrer la meilleure école de droit du pays. C’est afin d’être à sa hauteur et surtout pour pouvoir lui offrir un avenir plus que convenable que Aaron s’est inscrit à la business school de New York. Après avoir passé un an sur liste d’attente et avoir patienté à l’université de Boston, il finit par intégrer l’école et déménager à New York, conscient que c’est dans ce domaine qu’on se fait le plus de fric, et pour cause, il a eu la famille Fitzgerald en exemple durant toute son enfance, eux et la richesse qu’ils explosaient au visage des autres. Poppy et lui parviennent à maintenir une histoire à distance une année durant. Malgré les syllabi à étudier et les heures passées en bibliothèque pour chacun être les meilleurs dans leurs domaines respectifs, Aaron fait la route de temps à autres comme durant les vacances de fin d’année ou lors de longs week-ends, mais leur relation perdure grâce à ces échanges de mails, de conversations en FaceTime et ces innombrables lettres adressées, à l’ancienne. Et toujours, toujours, cette sensation pure et unique, cette impatience de recevoir une lettre en retour. L’étudiant tient le coup une année durant mais leurs chemins finissent par se séparer à peu près lorsqu’il retombe sur la fille des Fitzgerald. Elle est mal en point, dépendante, en pleine débauche. Il l’héberge et tente de l’aider du mieux qu’il peut. Il prend soin d’elle comme il prendrait soin de sa propre soeur et petit à petit, les sentiments s’installent. Il faut dire que Lisbeth occupe tous ses temps libres, elle a presque élu domicile chez lui et elle remonte bien la pente. Que serait-elle devenue s’il n’avait pas croisé son chemin ? C’est une question qu’il se pose souvent mais qu’il refoule aussi vite tellement elle lui prend le coeur et le retourne complètement. À la même époque, le jeune homme coupe les ponts avec sa famille, croulant sous les reproches qu’ils lui font, il n’en peut tout simplement plus de leur négativité. Alors Lisbeth devient son petit monde, cet astre autour duquel il tourne. Il lui apporte beaucoup mais elle parvient à l’apaiser également, elle le comprend, elle l’aide de par les contacts qu’elle a dans le milieu et de ce qu’elle connait des finances via sa famille. Pas à pas, il prend ses marques dans le milieu, il devient sérieux et redoutable, un vrai requin parfois. Il a cette soif de plus, cette envie de se dépasser constamment et Lizzie l’a toujours encouragé en ce sens. Voilà à présent trois mois qu’ils sont fiancés et qu’ils affichent un amour radieux et transpirant de bonheur au monde entier. Parce que oui, se fiancer à une Fitzgerald, c’est forcément le genre d’évènement qui se médiatise. Mais les médias, Aaron n’a jamais aimé ça et il reste aussi éloigné d’eux qu’il le peut. Un regard vers l’extérieur, cette vue sur Central Park, elle est bien loin l’époque du loft industriel dans le Bronx. Le PDG se lève et se dirige vers l’armoire vide qui se dresse encore dans la chambre. Une fois devant elle, il se baisse et démonte le bas pour faire apparaitre un double fond. De là, il sort son trésor, des effets personnels qu’il préfère garder en lieu sûr. Il ne s’agit que d’une centaine de lettres bien cordées ensemble. Son cœur se crispe et son intestin se noue, ses pensées s'en allant tout droit vers la destinataire. La plupart ont été ouvertes, les dernières ne le sont pas. C’est précieusement qu’il les range dans sa valise sous deux pulls et un pantalon, seuls effets qu’il gardera près de lui tout au long du voyage. Un dernier soupir et voilà qu’il descends pour rejoindre sa fiancée.

Pseudo pouring rain. Pays/Région Belgique Comment as-tu connus le forum ? sur Bazzart Type de personnage Scénario de Poppy Le mot de la fin  
   

Code:

<k>sam claflin</k> → aaron jones

   

Bravo ! Tu as réussi à finir ta fiche et te voilà validé. Tous les habitants te souhaitent la bienvenue à Boston et t’invitent à faire tes premiers pas sur le forum.

Tu peux aller poster ta fiche de liens, ici. Et donc, commencer à créer des liens avec les autres joueurs. Poster ton premier rp dans les différentes catégories. Venir te détendre dans le flood (avec les chatons que l’on est).

On te souhaite encore la bienvenue, et on espère que tu te sentiras comme chez toi à FFS.