(THOMAS) j'aime la tentation

Ce soir la môme elle dort chez l'homme qui à réussis à capturé son coeur et son corps. car la gamine elle est sauvage, c'est une tigresse, elle ne donne pas sa confiance facilement. Elle attrape un sac pour mettre dedans des vêtements pour être tranquille. Portable à la main, dernier texto envoyer à sa meilleure amie pour lui dire qu'elle l'aime et que sans elle, elle n'était rien. Car oui malgré son caractère de merde, elle aime les gens. Oui elle aime à en crever l'humanité, elle l'aime tellement l'humanité qu'elle en crève doucement. Un être vivant se love dans son sac tout en ronronnant, c'est biscuit son chat, le matou qu'elle avait sauvé un jour de neige. voilà celui qui connait tous ses secrets, heureusement il ne sais pas parler. Alors avec une délicatesse qui ne lui ressemble pas, elle le prend dans ses bras, posant des doux baisers sur son corps. Alors elle le pose sur son lit, attrapant son sac, le mettant sur son épaule et quittant cette colocation. Elle fait claquer ses talons sur le bitume, cigarette en bouche. Râlant sur les gens qui marchaient trop lentement. Oui la môme elle râlait pour tout et pour rien. Enfin la maison de son homme était présente devant elle. Elle sonna pour entrer et salua au passage la famille, pour mieux retrouver l'homme de sa vie.

Il était tard la maison était plongée dans le noir, un silence de mort était présent et la gamine descendait les escaliers pour boire un verre d'eau, quand elle vit la lumière allumée du garage familiale. Elle était en t-shirt petit short, mais elle décida d'aller voir. Les cheveux en batailles et les yeux mi clos. Elle vit enfin le père de famille et fis un sourire "Bonsoir monsieur". Ses yeux se posèrent sur la voiture devant eux "Elle est magnifique". Alors elle s'approcha la gamine, comme-ci devant elle se cachait le trésors biblique "Je peux?"

Il ne dormirait donc pas bien ce soir. Il l'avait senti à l'instant même où Diana avait pénétré dans la maison. Mauvaise journée au boulot, qu'elle lui avait soufflé, avant de se glisser dans la salle de bain pour profiter d'un bon bain réconfortant. Elle est agréable lorsqu'elle sort pourtant, se laisse pousser gentiment contre un mur alors qu'il prend possession de ses lèvres. Elle lui manque, terriblement, il ne sait pas depuis combien de temps il n'a pas pu goûter à sa peau. Et pourtant, pour la millième fois, elle murmure qu'elle est fatiguée. Tu es toujours fatiguée qu'il reproche. C'est parce que je travaille moi, Thomas qu'elle rétorque, la voix emplie de venin. Il sait, en cet instant, qu'il n'a même pas envie de partager le même lit qu'elle. Il est déjà tard, mais la fatigue le quitte.

Le coeur serré, il va se perdre au milieu de ses automobiles, les mains salies et il prétend qu'il ne sert pas un peu trop fort les boulons ou ne cogne pas trop fort avec son marteau. Il a les mains qui tremblent lorsqu'il s'en rend compte, et il s'appuie contre le capot, fermant les yeux et prenant plusieurs inspirations. La colère ne mène jamais à rien, il le sait. Et c'est un peu plus calme que le trouve Scarlet, un air endormi sur le visage et toujours en pyjama -- ce qui semble normal, vu l'heure. "Thomas, je t'en prie." Il attrape un torchon pour s'essuyer les mains, alors qu'il recule un peu de la voiture pour la laisser approcher. "Je t'en prie. Tu t'y connais un peu, non ?" Il la rappelle mentionner cela à plusieurs reprises lors des repas qu'elle a déjà passé ici. Il la regarde un instant se baisser pour regarder le moteur, peut-être trop longtemps, à en juger par le sentiment de culpabilité en détournant les yeux. Cela n'allait pas être une bonne nuit.

Elle savait qu'en venait chez son copain, cela pouvait être compliqué. Car oui le père ne la laissait pas du tout indifférente, mais merde pourquoi, elle pensait cela? Pourquoi quand elle voyait le père, elle sentait son coeur battre plus rapidement. Elle pensait à cela dans le lit quel occupé actuellement, il fallait qu'elle descende pour boire un verre d'eau, oui il fallait qu'elle pense à autre chose. La colère pouvait se lire dans son regard, colère d'être autant perdue dans ses sentiments. Elle avait froid dans son pyjama, et elle aurait sans du piquer le gilet de Dan. La voilà qui attrape le verre d'eau, et la lumière du garage éveilla chez elle une curiosité, qui la poussa à aller dans le garage pour tomber sur Thomas, son coeur se mit à battre rapidement, il fallait vraiment qu'elle se calme pour ne rien montrer passer. Ses yeux se posèrent sur Thomas avec un petit sourire "D'accord pour Thomas" . Sourire de façade plaqué sur le visage, elle regardait la voiture avec un grand sourire, mon dieu elle était magnifique. Alors elle s'y approcha doucement pour la toucher délicatement "Oui j'adore les voitures. Elle est magnifique celle-ci ! Elle date de quand ?" . Elle fit doucement le tour de la voiture pour la regarder "Mais vous savez que normalement les gens dorment à cette heure-ci?". Elle releva les yeux pour regarder le père de famille, avec un petit sourire. Mon dieu qu'il était beau, mais pourquoi dans cette famille les gens étaient aussi beaux ?  Elle s'approcha du moteur, pour enfin mettre les mains dedans. Ses mains étaient noires,elle remit en place une mèche de cheveux, laissant une longue trace noir sur son visage  "Vous voulez un verre d'eau?" . Elle espérait secrètement que Dan ne se réveille pas  pour ne pas briser ce moment. Oui la gamine craquait totalement, il arrivait quoi à celle qui normalement était la chieuse de service, il fallait qu'elle se reprenne

La nuit tous les chats sont gris, comme on dit. Cette nuit-là, ce sont eux les chats, eux qui se veulent se fondre dans une étrange obscurité, dans une atmosphère si spécifique au domaine de la lune. Elle apparait dans la nuit la gamine, apparition soudaine qui le surprend légèrement et qui recommence presque le tremblement de ses mains. Elle a la silhouette qui accroche son regard. Pour s'occuper les doigts, il va se les essuyer dans un chiffon, alors qu'il s'est déjà qu'il va remettre les mains dans le cambouis dans très peu de temps -- un peu comme Scar d'ailleurs. "C'est une Aston Martin DB4 de 1958." Il l'aime bien, cette bagnole là, même si son moteur lui donne du fil à retordre. Mais il aime ça, il aime ce qui est compliqué, brisé, ce qu'il doit sauver et réparer. Il a un sourire à sa remarque. "Qui a dit que j'étais une personne normale ?" Il hausse un sourcil, alors qu'elle plonge finalement les mains dans le moteur, le rendant mal à l'aise alors qu'il la regarde simplement. Il s'approche un peu, alors qu'elle se salit la joue, ce qui lui arrache un autre sourire. "Non, merci, ça va." Il observe son visage un instant, avant de tendre la main et de toucher la tâche sur sa joue. "Tu devrais nettoyer ça avant de retourner dormir, sinon tu vas tâcher mes draps." Il cligne des yeux avant de se rendre compte de ce qu'il vient de dire. Il se racle la gorge, gêné. "Les draps de Dan." Evidemment. Bon sang, c'était n'importe quoi. Attrapant le premier outil lui passant dans les mains, il se détourna vers sa boîte à outils, trouvant plus simple de ne pas la regarder. "Sauf si tu n'arrives pas à dormir non plus. Deux mains supplémentaires pourraient m'être utiles."

La môme elle ne sait pas pourquoi elle reste là dans ce garage, elle devrait remonter se coucher, sentir Dan contre elle. Sentir le corps de l'homme avec qui elle est contre le sien,sentir les bras de Dan serrer son corps frêle. Mais non la môme elle a les jambes qui restent dans ce garage pour mieux toucher la voiture, elle reste là pour mieux profiter du père de famille, elle reste là car son cerveau lui demande. Pourtant c'est interdit cette proximité "Putain"Elle sourit la gamine, car les gros mots sortent de sa bouchent n'importe quand, mais elle est ainsi la gamine. Ce soir elle se sent bien,ce soir c'est eux deux contre le reste du monde entier, c'est eux dans ce garage , il ne se passe rien et pourtant elle se sent mal, elle à peur d'être prise en flagrant délit. Mais en flagrant délit de quoi ? De parler avec celui qui pourrait être son beau-père? Non car au fond d'elle, elle sait qu'elle fait plus que seulement parler, elle le drague,doucement mais surement. Des regards, des gestes qui ne trompent pas, ou qui trompent seulement eux "J'aime les gens qui ne sont pas normaux!". Yeux qui plongent dans ceux du daron, puis qui se baissent, elle joue à un jeu dangereux la gamine et pourtant elle continue. Elle se redresse enfin, elle à froid avec son short c'est normal. Il ne veut pas de verre d'eau, pourtant elle en aurait eu besoin de cette pause, de ne pas le voir, de respirer. Il s'approcha pour mieux toucher sa joue, elle tremble,elle sent son coeur battre la chamade. Elle aime ce contact bref mais spécial. Elle tourne les yeux et un sourire se forme sur son visage ""Je ne connais pas encore vos draps" Quoi?mais elle jouait à quoi, il fallait qu'elle se calme. Oui il fallait qu'elle aille se coucher, elle ne devait pas rester une minute de plus "Si je ne dérange pas,je veux bien aider, j'adore cela !". Elle fit un sourire, gamine perdue, perdue dans un autre monde "Je ne veux pas paraître indiscrète mais, pourquoi vous ne dormez pas ?".Ta bouche gamine, il faudrait qu'elle se taise mais elle fait que parler

Y'a l'étincelle. L'étincelle qui veut enflammer quelque chose, qui veut déclencher un incendie qui va tout ravager sur son passage. Et ça, ce n'est pas possible. Non, il ne peut pas le laisser arriver. C'était son rôle d'empêcher ce genre de choses. Même si ça lui serre le coeur et embrase ses entrailles. Elle a le sourire ravageur la gosse, le regard de braise, sa voix emplie de choses qu'il ne veut pas comprendre. Le bout de ses doigts brûlent d'avoir toucher sa peau. Et puis ce sont ses paroles qui le brûlent, et qui soudain le glacent car non, non il ne faut pas. Pourtant il reste perturbé, bêtement il lui propose de rester et évidemment qu'elle accepte, à quoi il s'attendait ? Il se racle la gorge, se force à se recomposer. Il est l'adulte ici, celui qui est responsable et raisonnable. Alors il lui tend la clé à molette, soutient ce regard qui veut brûler son âme. C'est la nuit, qu'il se dit, c'est la frustration et la colère et le goût de l'interdit. Mais cela doit cesser. "Je comptais encore retirer le carburateur, je dois le changer. Tu peux le faire ?" Rhétorique, il sait déjà que c'est le cas. Lui, il s'occupe dans le vide, s'agite autant que son coeur affolé. Il pense à Dan. Il pense à Diana. Chacun assoupis dans leur lit, à attendre le retour de leur moitié. Ca le rend malade. "Ma femme m'a réveillé en rentrant, impossible de me rendormir. Et toi, quelle est ton excuse ?" Moitié de mensonge, qui n'en dit pas trop, parce qu'il refuse de le faire. Il ne doit pas, il le sait, il se le répète encore et encore alors qu'il ne peut empêcher ses yeux d'embrasser encore et encore sa silhouette.

Pourquoi elle était ainsi ? Il fallait qu'elle arrête d'être comme ça, il fallait qu'elle arrête de jouer avec le feu, car à force de faire cela, elle se brûlera les ailes la gamine et avec une impossibilité de revenir en arrière. Elle l'aime pourtant Dan, elle l'aime d'un amour fort et elle s'en veut, oui car elle joue avec le feu. Elle ne veut pas lui faire du mal, elle ne veut pas le briser. Mais, voilà quand elle voit Thomas, devant elle, elle craque totalement. Ce n'est plus la même du tout, elle tremble, elle se sent faible et rêve de goûter aux lèvres du père de famille. La jeune femme n'est plus la même. il faut que tu penses à autre chose, Scar. Il faut que tu arrêtes.. Elle remit doucement une mèche de cheveux, tout en secouant la tête pour oublier les pensées malsaines qui passaient dans son cerveau. "Je le fais même avec plaisir". Elle attrapa la clé avec un sourire, frôlant doucement sa main, tout étais dans les gestes discrets mais fort. Elle cherchait le contact avec l'homme de quarante ans. Elle se remit au boulot, tout en lançant des regards à l'homme "Après une nuit agitée c'est dur de dormir". Elle ne releva pas la tête, elle voulait piquer au vif, piquer le coeur de l'homme. La jeune femme releva la tête quelques instants après pour prendre une petite pause "Cela vous dérange si je fume ?". Oui tu avais vraiment envie d'une cigarette pour te détendre

T'es ridicule, Tommy, qu'il se répète encore et encore. La quarantaine faisait autant dérailler son esprit que son coeur, et cela était terrifiant. Frustrant même, car il avait l'impression de ne plus avoir le contrôle total sur lui-même... et Tommy possédait pourtant toujours le contrôle de la situation. Qu'il s'agisse du chaos d'avoir trois adolescents en colère contre le monde entier à la maison ou de la puissance mortelle d'une voiture de course, il savait toujours gérer les situations dangereuses et compliquées. Sauf celle-ci, visiblement, car il ne faisait que tomber encore et encore dans cette spirale infernale. Désespérément, il cherchait à se rattraper aux branches. Il ne savait où se trouvait le fond du gouffre, et il n'était pas pressé de le découvrir. Le pire, c'était cette impression qu'elle voulait l'enflammer de son regard, de ses touchers accidentels. Et ça, il ne voulait pas le reconnaître, pas l'accepter, car cela venait forcément de lui, de lui et son esprit dérangé pour ne serait-ce que poser les yeux sur elle. Il se dégoûtait lui-même. Il lui pose une question enfin, et sa réponse lui faut autant l'effet d'un incendie que d'une douche froide. Elle le cherche, la gamine, et il lui lance un regard lourd de sens, à la fois empli de colères et d'autres choses, de choses interdites qui lui transpercent le ventre. Il est jaloux de son propre gosse. Il a vraiment un problème. Il se racle la gorge, refuse de répondre, de rentrer une fois de plus dans le jeu. Elle veut danser, mais il va la laisser danser seule. Il ne peut pas. Il ne relève même pas la tête lorsqu'elle lui adresse de nouveau la parole. "Pas de problème." Il est peut-être même un peu trop froid, mais c'est pour les protéger tous les deux. "Ne traines pas trop, Dan doit s'inquiéter de ne pas te voir revenir." Souligne la présence de son petit-ami, de son fils. Cette présence qu'il y a entre eux.

L'incendie se propage entre eux, les murs brûlent autant que le coeur de la môme. Elle aime avoir les yeux de cet homme sur elle, elle aime en rajouter. Le faire sortir des sa zone de confort. Mais elle brûle trop rapidement, elle commence à avoir mal au myocarde la môme, elle ne à marre de cette situation. Elle va dans le salon, besoin d'une pause, besoin de changer d'air, besoin de ne plus le voir. Cherche dans son manteau, son paquet de clope, elle en prend une et l'allume la faisant doucement passer entre ses lèvres, pour sentir la nicotine envahir son corps. La môme respire un grand coup et reviens dans la pièce, prête à l'affronter de nouveau. Coup de poignard en plein coeur, les certitudes de la gamine volent en éclats, elle redevient aussi froide que de la glace. La gamine elle redevient celle qui fait peur, qui casse des choses, qui prend mal le moindre mot. Froideur dans la voix, du paternel l'incendie doucement s’éteint pour devenir un coeur de glace "Votre femme aussi! A moins qu'elle ne s'en fiche!" coup de poing envoyé en pleins visage. Gamine qui s'approche de l'homme pour lui envoyer sa fumée en pleine figure, elle retourne près de la voiture, attrapant la clé et la tendant au Thomas espèrant au fond d'elle toucher encore son corps "Je finis ma cigarette et je pars, si tel est votre désir monsieur Wayworth". Elle plante ses rétine dans celles de Thomas, sourire ravageur sur le visage

Il est l'adulte, le responsable, et il doit agir comme tel. Il ne doit pas se laisser porter par ces désirs ridicules, par des choses auxquelles il n'est pas censé penser, des choses qu'il n'est pas censé ressentir. Il va mettre tout ça de côté, il tente de s'en convaincre, de faire une promesse avec lui-même. Parce qu'il ne peut pas faire ça. Pas à son honneur, à ses valeurs. A Diana. A Dan. Et même à Scar, parce qu'elle n'a aucune idée de ce qui se passe, elle ne se rend pas compte, ce n'est qu'une gamine habituée à vivre par ce qu'elle ressent non pas à réfléchir de manière suffisamment rationnelle. Il doit l'aider à regarder le droit chemin, c'est son boulot. Alors il se referme, il force l'incendie à s'éteindre, il s'invente un coeur de glace. Changement soudain, brutal, qu'elle perçoit, et c'est tant mieux. Il a pourtant envie de lui gueuler qu'il n'est pas en colère contre elle, que ce n'est pas contre elle ce comportement, que c'est le mieux pour elle. Qu'elle comprendra et qu'elle lui dira merci. Et puis elle lui crache des mots au visage, elle lui parle de sa femme et puis de désirs, et il a envie de lui rire au visage. Parce qu'elle n'a aucune idée de ses désirs, vraiment aucune idée. Parce que ses désirs, cela implique elle, elle et son corps, lui qui glisse ses mains sous son vêtement pour profiter de ses courbes. Chemin dangereux de ses pensées. Il ferme le capot d'un coup sec, se détourne d'elle, avant de nouveau la fixer dans ses yeux également. Il lui offre un sourire, simple. "Bonne nuit Scar." Et il rentre dans la maison.